Usulutan – Alegria, Laguna de Alegria, San Vicente

Départ sur les chapeaux de roue à 6h du matin pour nous rendre au village d’Alegria dans le département d’Usulutan. A environ 2h en voiture de la capitale, le village d’Alegria, qui signifie « joie » en espagnol, attire surtout pour sa laguna de soufre vert et son village paisible.

Volcan le long de la route pour se rendre à Alegria.

Plus on se rapproche d’Alegria, plus on entre dans les nuages épais, le brouillard!

Arrivés vers 8h du matin au village, tout est paisible, les commerçants commencent à installer leurs stands de souvenirs et nourritures. Nous profitons de ce calme pour faire un petit déjeuner traditionnel, 2 pupusas chacun, suivi d’une balade dans le village.

Eglise centrale

Alegria est aussi connue pour son poste photo coloré: El mirador de las cien gradas! Un mirador fantastique sur la vallée où l’on peut observer plaine, village, lacs, et; surprise, les 100 marches à nos pieds sont colorées!

Vue depuis le mirador.

Las cien gradas.

Après cette jolie balade, il est temps de partir pour la Laguna de Alegria, un lac de soufre vert, au milieu d’un cratère de volcan, le tout accessible en voiture via un petit chemin pavé. Attention, il vaut mieux y aller en 4×4 ! Tout au long du chemin, on peut croiser des personnes qui, à l’entrée de leur maison vendent des fruits ou du miel artisanal, ça donne envie.

Route pour La Laguna de Alegria.

Arrivés au parc, l’entrée est de 1,50$ par personne, nous pénétrons alors au cœur du cratère. Nous garons la voiture et pouvons admirer la grandeur du lac couleur vert émeraude. Le temps est couvert et donne une atmosphère un peu mystique au lieu…

La profondeur du lac est jusqu’à aujourd’hui inconnue !

On peut faire le tour du lac en environ 1h pour admirer les différents points de vue. Le paysage est fantastique, les photos ne rendent pourtant pas justice au lieu!

Une légende locale raconte qu’une femme vivrait au fond du lac et attirerait les baigneurs qui s’y risqueraient avec elle dans son antre…

En repartant de notre matinée à Alegria, nous passons par San Vicente (à environ 30min de route), chef-lieu du département, pour monter la tour du parc central et manger un morceau.

Environ 25cts la montée

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Chalatenango – La Palma, Miramundo

Chalatenango est le département idéal pour aller profiter d’un petit bol d’air frais en haut des montagnes. Situé à seulement 1h30 de la capitale, c’est une autre végétation et presque un autre climat!

Nous nous sommes rendus à La Palma, petit village connu pour son artisanat et son artiste fard: Fernando Llort.

En arrivant à La Palma, nous faisons un petit tour au marché central d’artisanat puis nous nous rendons à l’office de tourisme pour connaître les activités du village et des environs. Suivant les conseils de l’office, nous partons pour le Taller de Paty, un atelier et magasin qui met en valeur l’art de Fernando Llort. Comme toujours au Salvador, nous sommes reçus avec beaucoup de gentillesse et d’attention, je décide alors de choisir une pièce en bois à peindre.

L’activité se déroule dans la cour de l’atelier, toutes les peintures sont fournis. Prix de l’atelier pour peinture sur croix: 3$; prix variant selon la pièce que l’on souhaite peindre.

Exemple des objets à peindre

Notre hôte nous explique peu à peu le travail de Fernando Llort et ce qu’il a apporté au village mais aussi au pays: une reconnaissance mondiale de l’art naïf salvadorien. Je laisse sécher un peu ma croix et repars avec un souvenir réalisé par moi-même!

Depuis La Palma, nous partons sur le chemin du sommet le plus haut du pays, El Pital, situé à 2730m d’altitude, on dit même qu’il a déjà neigé sur ce sommet situé sur la frontière El Salvador – Honduras! C’est une route très en pente qui nous attend, à réaliser absolument avec un 4×4 car bien que la route soit goudronnée, elle est extrêmement abrupte.

Nous décidons alors de manger dans un restaurant/hostal d’altitude, Hostal miramundo, qui propose des asados (viandes cuites au barbecue) délicieux à partager. Le climat est frais, aux alentours de 15° avec une petite brise, nous ne sommes pas encore au Pital et pourtant, les températures sont déjà basses si l’on compare avec les 30° de San Salvador.

Après ce repas, nous repartons pour San Salvador. La descente est terrible, nous devons faire des pauses toutes les 20min afin d’éviter que les freins et la voiture ne chauffent trop! Tous les véhicules qui redescendent font de même, la police effectue d’ailleurs des contrôles pour prévenir ou aider les automobilistes en surchauffe.

En redescendant, nous pouvons observer les montagnes qui nous entourent avec un paysage verdoyant, des forêts de pins et de nombreux sommets.

La réserve naturelle El Pital, quant à elle, est idéale pour faire de longues randonnées, on peut même y camper, mais pour nous, ça sera une prochaine fois 🙂

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La Libertad – El tunco, El parmacito, Punta roca

Quoi de mieux pour commencer qu’une sortie à la plage dans le département de La Libertad qui porte bien son nom pour ce sentiment de liberté que nous offre l’océan.

Premier stop de la journée à El Tunco que je connaissais déjà (voir ICI), station balnéaire de surfer la plus connue du pays. Balade dans l’artère centrale, au bord de l’eau et petite bière avec vue: les souvenirs reviennent !

Pour la pause déjeuner, nous mangeons en bord de route dans une petite payotte: un cocteles de conchas (coquillages) pour moi et un poisson frit pour monsieur.

Après El Tunco, départ pour une plage bien moins connue: El Palmarcito. Plus paisible, avec des payottes plus simples et accessibles, El Palmarcito nous offre en cette journée de semaine, la plage pour nous tout seul! Seul hic, étant actuellement en saison des pluies, l’océan a jetée ses pierres en bordure, il faut donc nager plus loin pour retrouver le sable.

Le bord de mer au El Salvador est devenue une terre du Bitcoin, tous les commerces ou presque accepte cette nouvelle monnaie devenue monnaie nationale il y a peu!

Pour terminer cette journée ensoleillée et salée, nous nous rendons à Punta roca, un lieu assez caché, qui vaut le détour pour sa forêt de palmier. Il se met à pleuvoir peu à peu, la chaleur reste, nous buvons une noix de coco en regardant l’océan…

Un lieu reposant où l’on peut manger ou boire un verre puis se promener entre les palmiers.

Hasta luegoo

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